S’il est vrai que le transport aérien a bien ralenti au cours des deux dernières années,  l’année 2022 s’annonce pleine de surprises…

En effet, suite à la publication d’Eurocontrol du bilan 2021 et de ses prévisions 2022 sur l’évolution du trafic européen, tout semble indiquer une reprise progressive du trafic. En effet, celui-ci a atteint à l’été 2021 jusqu’à 70% du niveau de trafic de 2019 et 81% au mois d’octobre dernier.

Ainsi, malgré le contexte pandémique, l’année 2021 s’est terminée avec une capacité aérienne proche de celle connue en 2006 et les prévisions indiquent que l’année 2022 pourrait se terminer avec une capacité proche de celle que nous avions en 2015. 

A noter qu’en 2021, les Etats Unis et la Chine ont déjà connu une croissance importante de leur marché intérieur et cette tendance se confirme pour 2022.

Les vols internationaux, malgré les restrictions, ont connu en 2021 une légère reprise et une croissance de 6% par rapport à la même période en 2020.

Les défis à relever en 2021 par le transport aérien ont été nombreux (apparition de nouveaux variants et campagnes de vaccination plus ou moins avancées selon les pays) et l’agence mondiale de statistiques aériennes, CIRIUM, annonce, dans son second rapport annuel que l’année 2022 promet une croissance de 47% en termes de capacité. 

Nous n’avions pas eu de  prévisions aussi encourageantes depuis le début de la pandémie. 

Aussi, il ne fait plus aucun doute que l’année 2022 sera une année d’accélération.

Le nombre de passagers croît lentement mais surement et si la tendance se confirme, les vols intérieurs mondiaux devraient retrouver leur niveau pré-pandémique d’ici la fin de l’année.

Le trafic international de passagers devrait atteindre environ 70% de son niveau de 2019.

L’aviation d’affaires, quant à elle, qui a était largement moins touchée par la crise que l’aviation « classique », semble connaitre une accélération constante aux alentours des 36% qui pourrait l’amener à dépasser son niveau d’activité d’avant la pandémie.

Enfin, en anticipation de l’accélération du trafic aérien dans les prochains mois et l’augmentation des émissions de CO2 qui seront générées, les compagnies mettent en service des flottes d’avions plus économes en carburant et ceux équipés notamment avec des technologies de motorisation moins polluantes afin d’atteindre l’objectif du net zéro d’ici 2050.

Alors, pour tous ceux qui souhaitent faire carrière dans le secteur passionnant de l’aérien, ne ratez pas la vague !

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